Copyright © 2001 Stefan Kebekus
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Ce document décrit KDVI version 1.0
Table des matières
KDVI est un module externe du programme KViewshell permettant à ce dernier d'afficher des fichiers DVI (.dvi
) produits par le système de mise en page TeX. KDVI est compatible avec plusieurs extensions du standard DVI, par exemple l'inclusion d'images PostScript® ou de liens hypertexte. Plus de détails, des exemples et toutes les spécifications techniques se trouvent dans le fichier KDVI-features.dvi
(ou reportez-vous à KDVI-features.tex
, le source TeX de ce fichier).
Vous pouvez obtenir des informations mises à jour régulièrement sur la page de référence de KDVI.
TeX est un système typographique de haut niveau orienté en direction de la typographie scientifique et en particulier mathématique. Pour plus d'informations sur TeX et DVI, se reporter à la page personnelle du groupe d'utilisateurs de TeX ou à l'association allemande DANTE e.V..
La plupart du temps, KDVI sera lancé simplement en cliquant sur un fichier .dvi
dans le gestionnaire de fichiers. Par commodité, il existe une commande kdvi qui appelle KViewshell avec le module externe KDVI préchargé. L'afficheur peut ainsi être démarré en utilisant la commande kdvi
. Les lignes de commande chemin/document.dvi
kdvi
or chemin/document
kdvi
fonctionneront aussi. Si vous êtes connecté à l'Internet, vous pouvez accéder aux fichiers qui résident sur d'autres ordinateurs en donnant une URL comme paramètre, comme ceci : chemin/document.
kdvi
http://quelquepart/document.dvi
Si vous donnez une URL comme paramètre, vous pouvez demander à KDVI de sauter directement à un emplacement donné du fichier DVI. Par exemple, kdvi
demandera à KDVI d'ouvrir la page 43. Si les informations du fichier source sont incluses, une commande comme file:document.dvi#43
kdvi
fera en sorte que KDVI cherche l'endroit du fichier DVI correspondant à la ligne 43 du fichier TeX nommé file:document.dvi#src:43document.tex
document.tex
. Il est peu probable que vous utilisiez cette option vous-même — reportez-vous à la section expliquant la liaison au document généré pour apprendre comment paramétrer votre éditeur de textes pour qu'il démarre KDVI automatiquement.
N'oubliez pas le préfixe file:
, car sinon vous n'obtiendrez pas les résultats attendus. Par exemple, la commande kdvi
ouvrira la page 43 du fichier file:document.dvi#43
document.dvi
. La commande kdvi
essayera d'ouvrir le fichier nommé document.dvi#43
document.dvi#43
.
Il y a une autre option que vous n'aurez probablement pas besoin de spécifier vous-même. Si vous tapez kdvi
, KDVI chargera le fichier si aucune autre instance lancée n'a le fichier déjà ouvert. S'il y en a une, cette instance de KDVI sera amenée à l'avant-plan. Une commande comme --unique
chemin/document.dvi
kdvi
peut être utilisée dans des scripts shell pour faire passer une instance déjà lancée de KDVI à la page 43.--unique
file:document.dvi#43
Les paramètres usuels gérés par les applications Qt™ et KDE fonctionnent également : kdvi
-style
windows
-display
:0
-geometry
400x400+0+0
-caption
"DVI"
KDVI peut imprimer vos fichiers DVI grâce à l'interface standard d'impression de KDE. De manière interne, KDVI utilise le programme dvips pour générer du PostScript®, lequel est ensuite envoyé vers l'imprimante. Cela signifie en particulier que dvips doit être installé si vous souhaitez imprimer avec KDVI. Le programme dvips utilise ses propres fichiers de configuration et ses propres réglages, qui conviennent dans la plupart des cas. Toutefois, si vous vous préoccupez de résultats d'impression optimaux, il vous faut configurer dvips à la main et installer un mode MetaFont par défaut qui correspond au mieux à votre imprimante — sur la plupart des systèmes vous pourrez vous reporter à la documentation GNU-texinfo sur dvips, ainsi qu'au fichier portant le nom dvips.dvi
ou quelque chose d'approchant.
Si vous désirez enregistrer votre fichier dans le format PostScript® ou PDF, il vaut mieux ne pas utiliser la fonction d'impression pour rediriger le résultat de l'impression vers un fichier. Au lieu de cela, vous pouvez utiliser les fonctions d'exportation qui produisent des résultats de meilleure qualité, gardant trace des particularités du format DVI et ayant meilleure allure dans bon nombre d'applications d'affichage comme Acrobat Reader d'Adobe. Vous trouverez les fonctions d'exportation dans le menu .
Comme lors de l'impression, le programme dvips est utilisé pour générer le fichier PostScript®. Si le fichier DVI contient des liens hypertextes, ils se retrouveront aussi dans le fichier PostScript®. Si vous êtes un expert, et si vous désirez générer un fichier de sortie adapté à une imprimante spécifique, vous devriez probablement démarrer dvips à la main et choisir le mode MetaFont convenable vous-même.
Dans le but de produire des fichiers PDF de qualité élevée, KDVI convertit DVI en PDF en utilisant le programme externe dvipdfm. Si vous travaillez sur une machine où une ancienne distribution du système typographique TeX est installée, il se peut que le programme dvipdfm ne soit pas installé. Dans ce cas, il vous faudra passer par la fonction d'impression pour générer la sortie PDF.
Si vous affichez le fichier généré dans le programme Acrobat reader d'Adobe, vous pourriez bien trouver que les polices ont l'air extrêmement pauvres malgré une bonne qualité lors de l'impression, et bien que le document semble correct dans ghostview. C'est un problème connu d'Acrobat Reader avec les polices bitmap. Au moment où cette documentation est écrite, la seule façon pratique de contourner ce problème semble être d'éviter le polices bitmap.
La manière traditionnelle d'utiliser des graphiques avec TeX n'inclut pas les données graphiques directement dans le fichier DVI. À la place, le fichier DVI ne contient qu'un lien vers un fichier graphique qui réside sur le disque dur. L'avantage de cette procédure est que le fichier DVI reste petit, et que le fichier graphique peut être modifié indépendamment du source de document Tex. La méthode, cependant, devient un inconvénient si vous voulez archiver le fichier DVI, ou si vous voulez l'envoyer à quelqu'un d'autre : plutôt que de manipuler un simple fichier, vous devez faire avec une multitude de fichiers, qui nécessitent d'être conservés exactement à l'endroit spécifié dans le fichier DVI pour que tout fonctionne.
Pour cette raison, KDVI vous permet d'intégrer des fichiers PostScript® externes dans votre fichier DVI. Pour intégrer des fichiers PostScript® dans un fichier DVI, utilisez l'entrée de menu
Les fichiers DVI avec du PostScript® encapsulé fonctionnent bien avec la plupart des autres logiciels gérant le DVI, comme xdvi, dvips ou dvipdf. Une exception notable est le programme dvipdfm, qui ignore actuellement le PostScript® encapsulé. Comme dvipdfm est utilisé d'une manière interne par la fonction d'exportation « Exporter en PDF »de KDVI, attendez-vous à des problèmes quand vous utilisez cette fonction. Le même problème se pose avec d'autres programmes qui utilisent le PostScript encapsulé, comme le paquet de macros de TeX, xy.
La liaison au document source est une fonctionnalité très utile quand vous écrivez un document TeX vous-même. Si tout est configuré correctement, vous pouvez cliquer dans la fenêtre de KDVI avec le bouton de la souris (sur certains systèmes où la souris n'a que deux boutons, vous pouvez utiliser simultanément le bouton de la souris et le bouton de la souris). Cela aura pour effet d'ouvrir votre éditeur favori, de charger le fichier source TeX, et de se placer sur le bon paragraphe. Pour utiliser la liaison au document source, procédez comme suit :
Produisez un fichier DVI contenant des informations de liaison au document source. C'est expliqué dans la section Comment produire des fichiers TeX pour la liaison au document source plus bas. Si vous ne désirez que tester la fonctionnalité de liaison au document source, vous pouvez également utiliser le fichier d'exemple KDVI-features.dvi
.
Indiquez à KDVI quel éditeur vous souhaitez utiliser. Choisissez un éditeur dans la boîte de dialogue de Configuration (cette boîte de dialogue s'obtient en choisissant dans le menu ). Le prochaine section de cette documentation intitulée Les options liées aux spécificités DVI décrit cette boîte de dialogue avec plus de détails.
Certains éditeurs ont besoin d'être démarrés à la main, ou nécessitent une configuration supplémentaire. Vous trouverez une description de tous les éditeurs supportés dans la section Comment configurer votre éditeur ci-dessous.
Testez votre configuration. Ouvrez votre fichier DVI dans KDVI et utilisez le bouton de la souris pour cliquer dans KDVI. L'éditeur devrait apparaître et afficher le fichier TeX.
Il y a deux façons principales de produire des fichiers DVI qui contiennent des informations de liaison au document source : vous pouvez soit utiliser un exécutable TeX/LaTeX qui génère automatiquement toutes les informations nécessaires, soit inclure un paquetage additionnel écrit en TeX/LaTeX.
Utiliser un exécutable TeX qui génère et inclut automatiquement les informations nécessaires constitue certainement la meilleure méthode pour inclure les informations de liaison au document source. Au moment où cette documentation est écrite, il n'y a pas de tel exécutable disponible pour UNIX®. Toutefois, il paraît que la prochaine version de la distribution TeTeX de TeX gérera de manière native la liaison au document source.
Si vous ne disposez pas d'un exécutable TeX qui génère les informations de liaison au document source de manière native, il vous faut copier les fichiers srcltx.sty
et srctex.sty
dans le dossier où se trouve votre fichier TeX (vous pouvez faire ça en appuyant sur Maj et en cliquant avec le bouton de la souris sur les liens hypertexte). Si vous utilisez LaTeX, ajoutez la ligne
\usepackage[active]{srcltx}au début de votre fichier TeX. Si vous utilisez du TeX pur, la ligne
\include{srctex}remplira cette fonction.
Bien que la liaison au document source soit particulièrement utile quand vous saisissez un document vous-même, il est recommandé de supprimer les informations de recherche inversée avant d'envoyer le fichier DVI à quelqu'un d'autre.
Bien que la liaison au document source fonctionne généralement correctement avec la plupart des éditeurs, certains d'entre eux réclament des attentions particulières. Cette section explique comment configurer votre éditeur.
Emacs fonctionne bien avec KDVI. Le comportement effectif d'Emacs dépend largement de la configuration. Comme d'habitude, vous pouvez complètement personnaliser Emacs, si vous vous sentez d'attaque pour vous mesurer au code Lisp.
KDVI utilise le programme emacsclient pour téléguider Emacs.
Le programme emacsclient suppose que Emacs est lancé, et que le programme serveur Emacs est démarré à l'intérieur de Emacs. La liaison au document source ne fonctionnera pas de manière optimale tant que vous n'aurez pas lancé à la fois Emacs et le serveur Emacs.
Pour lancer le Serveur Emacs, vous pouvez utiliser une des méthodes suivantes :
Dans Emacs, démarrez le serveur emacs en saisissant M X server-start
Ajoutez la ligne
(server-start)à votre fichier
.emacs
. Redémarrez EmacsAssurez-vous que Emacs est installé. Essayez de lancer emacs depuis la ligne de commande.
KDVI utilise la commande emacsclientpour téléguider Emacs. Assurez-vous sur la ligne de commande que emacsclient est disponible en essayant la commande emacsclient
. Cela devrait ouvrir un nouveau texte dans l'éditeur Emacs editor.Nom d'un fichier texte
Si emacsclient démarre avec un message d'erreur comme unable to connect to local
, assurez-vous que Emacs est lancé. De plus, assurez-vous que le Serveur Emacs est lancé en saisissant M x server-start
.
Si vous désirez que la zone d'édition soit mis automatiquement au premier plan, ajoutez la fonction raise-frame
à « server-switch-hook » (tapez M x customize-variable Entrée server-switch-hook
et saisissez le nom de la fonction dans le champ de texte.
Si vous avez modifié le contenu du tampon depuis votre dernier enregistrement, Emacs vous demandera : Revert buffer from file ...? (yes or no)
. Il vous faudra sans doute toujours répondre no à ce point, car revenir en arrière signifie que le fichier est rechargé depuis le disque, ce qui fera que toutes vos modifications depuis le dernier enregistrement seront perdus !
La façon qu'a gnuclient de recharger discrètement le tampon modifié est sans doute meilleure — ajoutez les lignes suivantes à votre fichier .emacs
pour émuler le comportement de gnuclient avec emacsclient :
(defadvice server-visit-files (around save-buffers last activate) "Try to emulate gnuclient behavior with emacsclient. Works only for visiting one buffer at a time." (let* ((filen (car (car (ad-get-arg 0)))) (buf (get-file-buffer filen)) (this-buf-modified-p nil)) ;;; the following is copied from server-visit-files, with ;;; a modification for the `verify-visited-file-modtime' test (if (and buf (set-buffer buf)) (if (file-exists-p filen) ;;; if the file has changed on disk, reload it ;;; using `find-file-noselect' (if (not (verify-visited-file-modtime buf)) (progn (find-file-noselect filen) ;;; if user answered `no', reset modtime anyway ;;; so that server-visit-files doesn't realize the ;;; difference: (set-visited-file-modtime))) ;;; if file exists no longer, we let server-visit-files ;;; deal with that t) (setq buf (find-file-noselect filen))) (setq this-buf-modified-p (buffer-modified-p buf)) (set-buffer buf) (set-buffer-modified-p nil) ad-do-it (set-buffer-modified-p this-buf-modified-p)))
Malheureusement, l'éditeur Kate de KDE ne gère pas très bien la liaison au document source. À chaque fois que vous cliquez avec le bouton de la souris dans le fichier DVI, une nouvelle instance de Kate s'ouvre, même si Kate est déjà lancé, et même si le fichier TeX est déjà chargé. Encore pire : Kate ne déplace pas le curseur au début du paragraphe.
L'éditeur LaTeX Kile gère très bien KDVI. Aucune configuration cupplémentaire n'est nécessaire. Vous pouvez trouver plus d'informations sur Kile sur la page web de Kile.
NEdit fonctionne généralement très bien. En cliquant dans le fichier DVI on ouvre une nouvelle fenêtre. Si le fichier TeX est déjà utilisé dans une autre fenêtre NEdit, la nouvelle fenêtre ouverte affiche une nouvelle vue du tampon. Sinon, le fichier TeX est chargé. Après avoir ouvert la fenêtre, NEdit met en évidence la première ligne du paragraphe approprié.
Assurez-vous que NEdit est installé. Essayez de démarrer nedit depuis la ligne de commande .
KDVI utilise la commande ncl pour téléguider NEdit. Assurez-vous que ncl est disponible sur une ligne de commande en essayant la commande ncl
. Cela devrait ouvrir une instance de l'éditeur NEdit. Si ncl n'est pas disponible, c'est peut-être que vous utilisez une version ancienne de NEdit. Si c'est le cas, il vous faut soit la mettre à jour vers une version plus récente, soit utiliser l'option Éditeur choisi par l'utilisateur dans la boîte de dialogue de Configuration.-noask
XEmacs fonctionne bien avec KDVI. Le comportement effectif de XEmacs dépend largement de la configuration. Comme d'habitude, vous pouvez complètement personnaliser XEmacs, si vous vous sentez d'attaque pour vous mesurer au code Lisp.
KDVI utilise le programme gnuclient pour téléguider XEmacs.
Le programme gnuclient suppose que XEmacs est lancé, et que le programme gnuserv est démarré à l'intérieur de XEmacs. La liaison au document source ne fonctionnera pas tant que vous n'aurez pas lancé à la fois XEmacs et gnuserv.
Pour lancer le programme gnuserv, vous pouvez utiliser une des méthodes suivantes :
Dans XEmacs, démarrez gnuserv en saisissant M X gnuserv-start
Ajoutez la ligne
(gnuserv-start)à votre fichier
.xemacs
. Si vous utilisez une version plus récente de XEmacs, .xemacs
sera un dossier. Dans ce cas, vous devrez ajouter cette ligne au fichier .xemacs/init.el
. Redémarrez ensuite XEmacsSi vous ne voulez pas ouvrir une nouvelle zone de texte à chaque fois que l'éditeur est appelé, et si vous souhaitez que la zone de texte soit mise en premier plan automatiquement, configurez « Gnuserv Frame » pour qu'il utilise la zone sélectionnée (Use selected frame), et ajoutez la fonction raise-frame
à la fonction d'appel en retour suite à une visite (Visit Hook). Pour ce faire, tapez M x customize-group RET gnuserv
.
Assurez-vous que XEmacs est installé. Essayez de lancer xemacs depuis la ligne de commande.
KDVI utilise la commande gnuserv pour téléguider XEmacs. Assurez-vous que gnuclient est disponible sur une ligne de commande en essayant la commande gnuclient
. Cela devrait ouvrir une nouvelle zone d'édition dans l'éditeur XEmacs.Nom d'un fichier texte
Si gnuserv échoue avec un message d'erreur du type unable to connect to local
, assurez-vous que XEmacs est lancé. De plus, assurez-vous que gnuserv est lancé en saisissant M X gnuserv-start
.
Si vous ne voulez pas ouvrir une nouvelle zone de texte à chaque fois que l'éditeur est appelé, et si vous souhaitez que la zone de texte soit mise en premier plan automatiquement, configurez « Gnuserv Frame » pour qu'il utilise la zone sélectionnée (Use selected frame), et ajoutez la fonction « raise-frame » à la fonction d'appel en retour suite à une visite (Visit Hook). Pour ce faire, tapez M+x customize-group RET gnuserv
.
KDVI supporte vim, mais le résultat n'est pas palpitant. À chaque fois que vous cliquez avec le bouton de la souris dans le fichier DVI, une nouvelle instance de vim s'ouvre, même si vim est déjà lancé, et même si le fichier TeX est déjà chargé.
Assurez-vous que VIM/GUI est installé. Essayez de démarrer gvim depuis la ligne de commande.
Les fonctions de liaison au document généré vous permettent de sauter directement depuis votre éditeur à la position associée dans le fichier DVI. Comme la liaison au document généré doit être gérée par votre éditeur, seuls Emacs et XEmacs peuvent être utilisés pour le moment. Avec un peu de chance, d'autres éditeurs rejoindront prochainement cette liste.
Pour utiliser la liaison au document généré, procédez comme suit :
Configurez votre éditeur — c'est décrit plus loin.
Ajoutez des informations sur le fichier source à votre fichier DVI, par exemple en utilisant le paquetage srcltx. Cela a été décrit dans la section Comment produire des fichiers TeX pour la liaison au document source.
Si vous utilisez Emacs et si tout est correctement configuré, il suffit de saisir Ctrl+X Ctrl+J
, et KDVI apparaît et se rend à l'endroit correspondant à l'emplacement du fichier TeX en cours d'édition.
Pour pouvoir utiliser la liaison au document généré dans Emacs, procédez comme suit :
Téléchargez le script Emacs nommé kdvi-search.el
(appuyez sur Maj et cliquez avec le bouton de la souris sur le nom de fichier à télécharger) et enregistrez-le à un endroit où Emacs peut accéder — nous recommandons un dossier emacs-scripts
.
Ajoutez les lignes
(add-to-list 'load-path (expand-file-name "~/emacs-scripts/")) (require 'kdvi-search) (add-hook 'LaTeX-mode-hook (lambda () (local-set-key "\C-x\C-j" 'kdvi-jump-to-line))) (add-hook 'tex-mode-hook (lambda () (local-set-key "\C-x\C-j" 'kdvi-jump-to-line)))à votre fichier
.emacs
. Redémarrez Emacs.Ouvrez Emacs, chargez un fichier TeX, produisez le fichier DVI correspondant, et soit saisissez la commande M+xkdvi-jump-to-line
ou appuyez Ctrl+X Ctrl+J
. Il se peut que Emacs vous demande le nom d'un fichier principal (master file). C'est pour le cas où vous utilisez un fichier TeX qui appelle d'autres fichiers : le fichier principal est le fichier de plus haut niveau qui inclut les autres. Emacs demandera peut-être aussi à enregistrer le nom du fichier principal « en tant que variable locale », c'est-à-dire comme un commentaire tout à la fin du fichier. Répondez soit yes
soit no
.
Assurez-vous que Emacs est installé. Essayez de lancer emacs depuis la ligne de commande.
Si Emacs n'arrive pas à lancer KDVI, vous pouvez trouver ce qu'il a affiché dans le tampon kdvi-output.
Pour configurer XEmacs, suivez les mêmes étapes que pour Emacs décrites auparavant, mais modifiez votre fichier .xemacs
au lieu de .emacs
. Si vous utilisez une version très récente de XEmacs, .xemacs
pourrait être un dossier. Si c'était le cas, ajoutez les lignes à .xemacs/init.el
.
La boîte de dialogue de Configuration s'obtient en choisissant dans le menu .
La boîte de dialogue est formée de deux onglets, Polices et Spécificités DVI.
La figure suivante montre la boîte de dialogue d'options de KDVI.
Ces options spécifient les polices que KDVI utilisera pour effectuer le rendu. Il est possible d'améliorer l'affichage en optimisant soigneusement ici la configuration. Toutefois, il n'est pas recommandé de modifier ces options à moins d'être un expert en MetaFont et de savoir ce que vous faites. Il peut être utile à ce sujet de consulter la section de la foire aux questions de ce manuel.
Des valeurs a priori correctes sont 1200 dpi / Lexmark pour une bonne qualité, ou 600 dpi / LaserJet 4 pour une qualité moyenne et un affichage plus rapide.
Cochez cette case si vous désirez que KDVI appelle le programme MetaFont dans le cas probable où KDVI doit afficher des documents qui utilisent des polices qui ne sont pas prêtes à l'emploi. Il est très probablement souhaitable d'activer cette option.
La figure suivante montre la seconde boîte de dialogue d'options de KDVI.
Si cette option est cochée, KDVI affichera les images PostScript® contenues dans le fichier DVI. Il est en général souhaitable d'activer cette option.
Si un fichier PostScript® externe n'a pas pu être trouvé, KDVI affichera en rouge une zone d'avertissement à la place. Malheureusement, le rendu des images PostScript® est très lent dans la version actuelle de KDVI. Nous améliorerons la vitesse dans des versions ultérieures. Si cette option n'est pas validée, soit KDVI mettre une zone grise en remplacement des images, soit il laissera l'espace en blanc.
Il n'y a pas de façon standard d'encapsuler des images PostScript® dans un fichier DVI. Il se peut donc que KDVI ne puisse pas afficher correctement une image qui apparaît correctement avec d'autres programmes. Des versions plus anciennes de xdvi et de dvips supportent l'exécution de commandes.externes. Cela constitue une faille de sécurité regrettable et cela n'a délibérément pas été implémenté dans KDVI. Pour obtenir des informations techniques sur les façons d'inclure du PostScript® gérées par KDVI, reportez-vous au document KDVI-features.dvi
.
Cochez cette case si vous désirez que KDVI affiche les liens hypertexte. Les bouts de texte concernés seront soulignés en bleu. Il est probablement souhaitable que cette option soit activée.
Si vous comptez utiliser la liaison au document source, une fonctionnalité très utile si vous écrivez des documents TeX vous-même, il vous faut indiquer quel éditeur vous comptez utiliser, et comment l'éditeur peut être lancé par KDVI. Dans l'exemple fourni, l'utilisateur s'est décidé en faveur de l'éditeur NEdit. Si vous utilisez un des éditeurs préconfigurés proposés dans la liste déroulante Éditeur, alors il n'y a rien d'autre à faire. Si vous souhaitez utiliser un autre éditeur, choisissez Éditeur choisi par l'utilisateur dans la liste déroulante Éditeur : et saisissez la ligne de commande qui servira à lancer votre éditeur. Vous pouvez utiliser les symboles %f et %l qui seront respectivement remplacés par le nom du fichier TeX et la ligne dans ce fichier TeX.
Si vous utilisez un éditeur non répertorié, veuillez envoyer un courrier électronique à (kebekus AT kde.org)
pour nous indiquer la ligne de commande que vous utilisez ainsi que la façon dont vous avez configuré votre éditeur.
KDVI
KDVI est basé sur le programme autonome KDVI 0.4.3 de Markku Hihnala. Ce programme est à son tour basé sur xdvi version 18f écrit par plusieurs auteurs différents.
Documentation copyright 2001 Stefan Kebekus (kebekus AT kde.org)
Traduction française par Éric Bischoff (e.bischoff AT noos.fr)
.
Ce programme est soumis aux termes de la Licence Générale Publique GNU (GNU General Public License).
Cette documentation est soumise aux termes de la Licence de Documentation Libre GNU (GNU Free Documentation License).
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